Le parodonte concerne les tissus situés autour de la dent, c'est-à-dire :
- le cément,
- le ligament alvéolo-dentaire,
- l'os alvéolaire,
- la gencive.
Associé au détartrage supra-gingival, le détartrage sous-gingival et le surfaçage radiculaire constituent les traitements initiaux de la maladie parodontale.
Ces actes sont réalisés à l'aide d'instrumentations manuelles et/ou ultrasoniques.
Dans certains cas, il est nécessaire d'écarter la gencive de façon à découvrir l'os et les racines dentaires. Le travail sera réalisé par quadrants, sextants ou par demi-bouche.
La greffe osseuse permet de remplacer l'os alvéolaire perdu par la maladie parodontale.
La greffe osseuse autogène (venant de soi-même) nécessite un prélèvement osseux, par exemple au niveau du menton ou du palais. Le greffon est ensuite placé au niveau du défaut osseux.
Cette technique consiste à interposer une membrane entre la gencive et la perte osseuse pour favoriser la régénération de l'os, du ligament alvéolo-dentaire et du cément vers la membrane. La RTG est bien adaptée aux lésions localisées mais ne peut être utilisée lorsque les lésions sont diffuses.
Une fois la maladie parodontale stabilisée, la gencive saine adhère à nouveau à l'os mais une partie des racines reste dénudée. On parle de récession gingivale. Dans ce cas, on peut réaliser une greffe gingivale pour combler le manque de gencive.
Cette intervention chirurgicale consiste à prélever un petit morceau de gencive, généralement au niveau du palais, et à le suturer au niveau de la gencive où il y a un manque de tissu. Le tout est maintenu en place par un pansement parodontal pendant la période de cicatrisation.